• en marge

HIER…

Voilà vingt ans, le 15 mars 2003, ANACLASE voyait le jour…

Imaginé par Delphine Vedquen-Moëns et Laurent Bergnach qui en sera le premier rédacteur en chef – auquel succéda Bertrand Bolognesi à l’été 2009 –, conçu par Julien Jeanroy et supervisé par Delphine Bertrand [ndlr, qu’aurions-nous fait sans eux ?!], notre site d’information musicale a mis l’accent sur le renouveau baroque et la création contemporaine, des domaines oubliés par une certaine presse qui tournait en rond avec des icônes d’un autre âge. L’essor du numérique permit donc celui du quotidien de la musique, lieu d’expression réactif et attractif, d’où notre formule explicite La musique au jour le jour, adoptée lors de la refonte de la maquette, réalisée en 2011 par Acrofish.

Pour publier plusieurs articles par semaine, il fallait une équipe de rédacteurs dynamiques et qualifiés, conditions nécessaires donnant crédit à nos parutions auprès des lecteurs comme des bureaux de presse, partout en Europe. La porte fut donc ouverte à une cinquantaine de chroniqueurs, au fil du temps :

Stéphane Abdallah, François-Xavier Ajavon, Cecil Ameil, Emmanuel Andrieu, Anne Bluet, Pierre Brévignon, Gilles Cantagrel, Stéphanie Cariou, François Cavaillès, Gilles Charlassier, Françoise Cheramy, Christian Colombeau, Gérard Corneloup, Laure Dautriche, Marc Develey, Laurent Douel, Jacques Duffourg, Claude Fabre, Irma Foletti, Nicolas Grienenberger, Vincent Guillemin, Marguerite Haladjian, Murat Iorov, François Jestin, Hervé König, Loïc Lachenal, Francine Lajournade-Bosc, Richard Letawe, Jean Mathat-Christol, Emeric Mathiou, Nicolas Mesnier-Nature, Yannick Million, Samuel Moreau, Étienne Müller, Nicolas Munck, Katy Oberlé, Jo Ouaknin, Arvid Oxenstierna, Jorge Pacheco, Delphine Roullier, Olivier Rouvière, Bruno Serrou, Michel Slama, Jérémie Szpirglas, Mikhaïl Starovoïtov, Isabelle Stibbe, Michel Tibbaut, Michèle Tosi, Jean-Pierre Tribot et David Verdier.

Certains sont venus avec leur expérience, d’autres avec le désir d’apprendre. Certains ont écrit sur la musique baroque, d’autres ont privilégié celle d’aujourd’hui. Certains ont fréquenté exclusivement les salles, d’autres ont travaillé avec leur chaîne hi-fi. Certains firent un bref passage, d’autres collaborent depuis maintenant deux décennies.

Tous ont contribué à faire des archives d’ANACLASE ce qu’elles sont aujourd’hui, c’est-à-dire plus de 4800 chroniques de spectacle vivant et pas loin de 2300 articles dans la rubrique Objet sonore (CD, DVD et Livre), tout cela en accès libre.

…ET DEMAIN

« Quel est votre modèle économique ? ». Cette phrase, nous l’avons entendue souvent durant les premières années. Il n’a pas changé depuis l’origine : ANACLASE repose sur le mécénat. C’est lui qui permet l’existence même du média, sa communication et certains séjours estimés incontournables bien qu’ils soient coûteux. ANACLASE connut aussi quelques flirts avec la publicité mais qui jamais ne furent cautionnés par l’ensemble de la rédaction, à la fois par souci de liberté et par respect envers nos mécènes.

La récente pandémie a malheureusement fermé les salles et les portefeuilles. Aujourd’hui, comme nombre de structures, ANACLASE se résigne à s’adresser à tous pour soutenir l’information et la maintenir gratuite, sans coût d’abonnement. Certains quotidiens d’actualité générale demandent dix euros par mois à leurs abonnés. Au vu de la statistique de fréquentation du site et de nos suiveurs sur les réseaux sociaux, nous estimons, si la solidarité du plus grand nombre est au rendez-vous, à dix euros par an la contribution de chacun pour sauvegarder notre média – les participations plus abondantes sont les bienvenues, bien sûr !

Une tirelire est donc ouverte à partir d’aujourd’hui sur TRIBEE, La cagnotte des généreux, et pour les cinq semaines à venir. Cette générosité du sous-titre se réfère aux donateurs qui soutiendront ANACLASE, mais également à notre média qui s’engage à reverser 5% des dons à une association. Parmi celles que proposent TRIBEE, nous avons choisi THE SEACLEANERS, une Organisation Non Gouvernementale fondée en 2016 dont le but est la collecte et la valorisation des déchets plastiques qui polluent nos océans, mais aussi mangroves et rivières – si l’argent est le nerf de la guerre, dit-on, l’eau est assurément le sang de la vie.

Merci de votre attention.

La cagnotte est par ici : TRIBEE