Dossiers

The Stradella Project
juin 2016
Ces dernières semaines paraissait dans les bacs “Santa Editta, vergina e monaca, regina d’Inghilterra”, oratorio à cinq voix et basse continue d’Alessandro Stradella. À la tête de son Ensemble Mare Nostrum, Andrea De Carlo s’est lancé dans une vaste intégrale discographique de l’œuvre du Romain, The Stradella Project, induisant l’édition chez Arcana (Outhere music) d’enregistrements effectués lors du Festival Stradella créé à Nepi par le gambiste italien. Dès les premiers pas, l’articulation instrumentale toute personnelle de l’interprétation et la présence passionnante du chant nous donnèrent envie d’en savoir plus [photo d’Allison Zurfluh]…
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portrait du compositeur autour d’une œuvre
mai 2016
À l’Institut culturel italien (Hôtel Galliffet, rue de Grenelle) aura lieu, ce jeudi 26 mai à 18h, le vernissage de « Viale dei canti », œuvre pluridisciplinaire du plasticien Giuseppe Caccavale. À partir d’une idée de Marina Valensise, depuis le 31 mars l’artiste grave sur le mur du jardin des poèmes de Lorenzo Calogero, Bartolo Cattafi, Alfonso Gatto, Leonardo Sinisgalli et le fameux « Chant nocturne d’un berger nomade en Asie » de Giacomo Leopardi (1831). De là naquit un grand chantier visuel et sonore associant le compositeur Stefano Gervasoni [photo Michel Nicolas]. Nous l’avons rencontré : il nous fait part de son enthousiasme, de sa conception de « Fu verso o forse fu inverno », nouvelle œuvre spécialement écrite pour l’occasion, cycle de Lieder que créeront le mezzo-soprano Monica Bacelli, le pianiste Giulio Biddau, avec Alvise Vidolin et Marco Liuni pour l’électronique en temps réel (à 20h, le 26 mai)…
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portrait du metteur en scène
mai 2016
À partir du 5 juin l’Opéra de Lausanne présentera le “Faust” de Gounod dans une production signée Stefano Poda. À l’occasion de son “Ariodante” d’Händel, nous avons rencontré le metteur en scène italien (grâce à la complicité d’Éric Vigié, d’Elizabeth Demidoff-Avelot et de Paolo Giani Cei). Metteur en scène ? Il sera plus juste d’écrire artiste, puisque celui-ci conçoit toute la scénographie (décors, costumes, et même lumière) dans laquelle il fait évoluer les protagonistes auxquels il a patiemment donné naissance avec les chanteurs, intégrant la danse dont il est également l’initiateur. Avant de découvrir bientôt ses “Otello” et “Faust”, approchons de plus près un créateur passionnant qui se définit d’abord comme auteur de spectacles et dont Jaume Radigales décrivit la démarche comme « résultat d'un travail intellectuel transparent et honnête, d’une analyse et d’un développement esthétique autant qu’éthique, cultivé par une vaste recherche littéraire, musicale et philosophique étendue au domaine des arts plastiques » (in The Scenographer, mars 2015)…
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à la rencontre de Martin Robidoux
février 2016
On put l’entendre au clavecin ou au positif, mais sait-on que Martin Robidoux est chef ? Boursier du Conseil des arts du Canada, ce jeune musicien québécois, déjà primé au conservatoire de Montréal et récipiendaire du Prix Arthur-Andersen (Fondation Wilfrid-Pelletier), arrivait à Paris en 2006 afin d’y parfaire son art. Skip Sempé, Jean-Michel Bardez et Cecíliá Grácio Moura furent alors ses bonnes fées, mais surtout Hervé Niquet. Après une tournée-marathon au Canada durant laquelle il a joué dix-neuf fois les Variations Goldberg en trente jours, c’est à la Chapelle royale qu’il fit ses débuts de chef, dans le cadre des Jeudis musicaux du Centre de Musique Baroque de Versailles. Nouvelle étape dans ce beau parcours : la naissance de son propre ensemble, Le Vaisseau d’Or, que célèbrera le concert du 27 février, en l’Église Sainte Élisabeth de Hongrie (Paris, 3e arr.), avec un programme réunissant sous le titre « Un office au Grand Siècle pour les dames religieuses » des pages signées Charpentier, Du Mont, Lorenzani et Lully…
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